L'Observatoire dans les médias

Un virus, deux mondes

Agnès Gruda
La Presse

La pandémie de COVID-19 a exacerbé les inégalités sur la planète. Les plus riches ont pu s’enrichir. Les plus pauvres se sont enfoncés dans la misère. Une situation qui met en péril des décennies de progrès.

Un an après le début de la pandémie, au Québec, le nombre des emplois les mieux rémunérés a dépassé le niveau de février 2020. Tandis que le nombre des emplois moins bien payés a décliné avec la deuxième vague de la crise sanitaire, constate l’Observatoire québécois des inégalités.

Ce recul frappe plus durement ceux qui occupent les emplois au bas de l’échelle. En premier lieu : les femmes, qui ont subi 68 % des pertes d’emplois enregistrées au Québec depuis un an.

Il s’agit d’emplois dans le secteur des services, de la restauration, des hôtels, de postes de réceptionniste qui ont été balayés avec le télétravail.

C’est ce qu’on appelle la « she-cession » – la récession conjuguée au féminin.

« Après la première vague, les femmes ont retrouvé des emplois plus lentement que les hommes », souligne Elmer van der Vlugt, chercheur à l’Observatoire québécois des inégalités.

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