Julien McEvoy
Radio-Canada
On le savait déjà en partie, mais nous avons maintenant une nouvelle série de chiffres pour le prouver : les femmes, les jeunes et les personnes racisées ont été plus sérieusement touchés que les autres par la pandémie.
C’est ce qui ressort de l’édition de juillet du baromètre de l’Observatoire québécois des inégalités.
Et d’où viennent les chiffres de l’organisme? De nombreuses sources, explique son directeur général, Nicolas Zorn. D’abord, d’un sondage Léger, ensuite, de Statistique Canada ou de Québec, et finalement, d’organismes communautaires qui ont contribué avec parfois des données exclusives
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Un constat surprenant ressort du lot, selon le doctorant en science politique.
L’Observatoire s’attendait à ce que les endroits où sont concentrés les gens à faible revenu soient autant contaminés par la COVID-19 que ceux où se trouvent beaucoup de gens racisés. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé.