L'Observatoire dans les médias

Les inégalités, l’angle mort de la pandémie?

Mathieu Gobeil
Radio-Canada

Alors que le confinement se prolonge et qu’on envisage l’après-crise, les pouvoirs publics ont le devoir de soutenir adéquatement les plus vulnérables pour empêcher que les disparités s’accroissent, rappellent des experts.

La hausse marquée de l’itinérance ces derniers mois et la controverse entourant l’application du couvre-feu au Québec ont dévoilé au grand jour les difficultés à mettre en oeuvre des mesures sanitaires draconiennes qui visent tout le monde.

Mais il reste que de larges segments de la population sont frappés par des situations structurellement difficiles qui passent souvent sous le radar dans le contexte actuel de la pandémie.

Quand on parle d'inégalités, on ne parle pas juste des gens en grande précarité. On parle de toute l'échelle sociale, rappelle Louise Potvin, directrice scientifique du Centre de recherche en santé publique et professeure à l’Université de Montréal.

Des chercheurs recensent les effets des inégalités dans la crise que nous vivons à la fois sur la situation économique, sur la détresse vécue et sur la santé de différents groupes.

Toutes les personnes qui sont à faible revenu font face à une multitude d'enjeux, rappelle d’entrée de jeu Elmer van der Vlugt, chercheur à l'Observatoire québécois des inégalités (OQI).

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